Les biais inconscients sont des erreurs cognitives commises dans la perception, la mémorisation et l’évaluation d’informations. Profondément ancrés dans le cerveau humain, ils influencent nos décisions, souvent sans que nous ne nous en rendions compte. Ils contribuent à freiner la diversité et l’inclusion.
Voici les principaux biais cognitifs inconscients qui influencent la qualité des décisions
Le biais d’affinité: la tendance que nous avons à être attirés par des gens qui nous ressemblent.
Le biais de confirmation: il nous pousse à sélectionner des informations qui valident nos idées préconçues.
Le biais de performance: il consiste à sous-estimer la performance des femmes et à surestimer celle des hommes.
Le biais maternel: l’hypothèse selon laquelle les mères sont moins compétentes ou moins intéressées par leur carrière professionnelle.
Le biais d’attribution: la tendance à évaluer le comportement d’autres personnes en nous basant sur des facteurs qui n’ont rien à voir avec cette évaluation.
Le biais d’ancrage: le fait que nous attachons trop d’importance à certaines informations lorsque nous formons notre jugement à partir d’un ensemble d’impressions.
La pensée de groupe: le phénomène selon lequel les membres d’un groupe n’osent pas exprimer leur opinion quand elle ne correspond pas à celle de la majorité.
Les effets de souvenir: ils apparaissent quand nous nous souvenons en priorité des informations que nous venons de recevoir.
L’effet de halo: il se manifeste lorsqu’un seul aspect positif influence positivement l’ensemble des aspects. (L’effet contraire étant appelé l’effet de corne.)
L’effet d’ordre: il consiste à juger différemment des faits selon l’ordre dans lequel ils nous ont été présentés.
La charge cognitive: elle se réfère aux ressources limitées de notre mémoire de travail.
La fatigue décisionnelle: ou le fait que la qualité de nos décisions diminue au fil du temps.
L’effet de cadrage: des informations équivalentes sont perçues différemment selon qu’elles sont décrites de manière positive ou négative.
L’effet de surconfiance: quand une personne a tendance à surestimer systématiquement la qualité de son jugement et ses propres capacités.
La règle «point culminant et fin»: la manière dont nous nous souvenons des expériences passées, sachant que les moments intenses et la fin de l’expérience sont alors davantage valorisés.